Appelons « actions négociables » celles dont le mode de liquidation le plus usuel est leur vente à un repreneur.
Les actions cotées en bourse sont celles dont la négociabilité est la plus ouverte
La liquidation d’actions négociables non cotées est, en règle générale, plus difficile, voire très difficile. Dans les sociétés qui ne le sont pas réellement, le copropriétaire majoritaire et chef de l’entreprise use de limitations statutaires de la cessibilité des parts sociales, ainsi que de pouvoirs en blanc, afin que l’entreprise reste en nom propre. Ce travestissement a pour pendant les sociétés par actions restituables dont les dirigeants ont mis en sommeil le mode de liquidation propre à cette sorte de capital social.
Actuellement, le nombre d’actions figure dans les cotes publiées. En revanche, ni le montant du capital exploité ni la division de ce montant par le nombre d’actions ne s’y trouvent. Les autorités de marché ne font encore rien pour que la valeur exploitée par action devienne le niveau, variable dans la durée, autour duquel oscille le cours d’une action cotée.
Supposons en vigueur la publicité de cette valeur et du taux de bénéfice distribué par rapport à cette valeur
Alors les comparaisons auxquelles se prête chacune de ces publicités renforcent deux tendances. Les écarts des taux de bénéfice sur capital exploité se réduisent plus vite. Les cours des actions négociables oscillent plus étroitement autour des valeurs exploitées correspondantes.
La capitalisation boursière d’une société est égale au produit du cours de son action par le nombre de ses actions
Dans les lexiques dont sont maintenant pourvus les sites dédiés à la bourse, on trouve à « valeur actionnariale » l’énoncé « création de valeur par l’entreprise » ou « création de valeur pour l’actionnaire ». Souvent, cette « création de valeur pour » désigne davantage la plus-value que le revenu du placement en capital social. Jamais, cette « création de valeur » ne renvoie qu’aux dividendes.
La raison d’être des actions négociables est la même que celle des actions restituables : le financement permanent d’une entreprise en société
Les actions négociables n’ont pas pour raison d’être le jeu d’argent, bien qu’elles soient utilisables pour s’y livrer. Un placement en actions a pour rendement ce qu’il rapporte en dividendes. La distinction entre plus-value et rendement s’impose d’autant plus que la plus-value ne se perçoit qu’à la liquidation des titres qui la procurent, alors que les dividendes ne se perçoivent que pendant la conservation des titres.
Répétons que les plus-values sont des transferts et non des créations de valeur
Il n’y a création de valeur d’échange marchand que par la fourniture rémunérée d’une marchandise élémentaire. À taux de bénéfice distribué sur valeur exploitée identiques, les actions restituables et négociables contribuent autant les unes que les autres à cette création. Une plus-value, résultat d’un excès d’offres d’achat sur les offres de vente, déplace du pouvoir d’achat sans en être par elle-même créatrice. Cela en fait un transfert.
Le procédé des stock-options n’a pas cours en économie de plein-échange
Ce procédé revient à dire à qui cette forme d’intéressement s’adresse : « Je vous emploie pour que votre travail contribue à créer de la valeur pour l’actionnaire. En pratique, cela veut dire : donner aux actionnaires actuels et potentiels le sentiment que la plus-value en unités monétaires constantes est, sur nos actions, un arbre dont la croissance sera sans fin. » En économie de plein-échange, ce propos devient : « Si vous voulez devenir copropriétaire, c’est aux mêmes conditions que quiconque, que ce quiconque soit ou non salarié de l’entreprise ».
La séparation des rôles économiques assainit les marchés
Comme la séparation politique des pouvoirs, elle s’applique par des interdictions. L’obligation faite aux banques d’être soit de détail, soit d’investissement, est l’une des séparations qui pourvoient à l’assainissement de l’économie de marché.
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D’autres techniques financières que les stock-options n’ont pas cours en économie de plein-échange
La titrisation de créances et les dérivés de taux sont des manières de démultiplier le nombre de transactions susceptibles de procurer de la plus-value tout en minimisant le taux de capitalisation. La prohibition de ces techniques est l’une des caractéristiques d’une économie dans laquelle l’exposition aux moins-values et les possibilités de plus-values sont réduites à l’indispensable à deux fins. L’élévation des taux de capitalisation accroît la résistance aux épidémies d’insolvabilité. Cette même élévation contribue de façon principale à l’établissement ou au rétablissement du plein-emploi.
Quelles actions, restituables ou négociables, sont les plus favorables à la déconcentration, la désintermédiation et la rentabilisation des placements en capital social ?
Déconcentration : davantage d’épargnants sont devenus et restent actionnaires.
Désintermédiation : la part de quasi-capital dans le financement des entreprises, établissements financiers compris, régresse. Rentabilisation : le placement en capital social devient une source de rentes transmissibles d’une génération à l’autre après acquittement de l’impôt sur les successions.
Seules les actions négociables permettent de transmettre des parts de copropriété d’entreprise
Les actions restituables d’une société permettent de transmettre, avec l’accord de cette société, la qualité de sociétaire et les droits qui y sont attachés. Cependant, la perception d’une série illimitée de profits périodiques, constitutive d’une rente, fait partie de ces droits dans tous les cas de placement en capital social.
Deux progrès rendent pertinente la question des vertus respectives et de la complémentarité des actions restituables et négociables
L’un est celui de l’organisation moins partiale du marché du placement en capital social. L’autre est l’acquisition de la qualité de rentier en complément ou en remplacement d’une retraite par répartition, à savoir par transfert des cotisants d’aujourd’hui aux pensionnés d’aujourd’hui. Dans ces conditions et ce contexte, comment une politique économique qui passe à côté de la possibilité de ces progrès serait-elle suffisamment pertinente ?